Le NAC au Trail de la vallée des Lacs, le mot d’Olivier :
Voici un petit retour sur notre week-end trail dans les vogues
Avec ces températures estivales est venu le temps des barbecues et avec cela, une belle brochette de Nacqués qui ont décidé de s’attaquer aux vallons des Vogues. Samedi matin 10hr00, le départ est donné pour prés de 700 traileurs(euses) dont nous cinq. (4 nacqués et un acolyte et pas alcoolique!!!!) Après 300 mètres, le ton est donné et ça commence à monter. Clairement avec 50m de dénivelés positifs par kilomètre, on s’attendait bien à un peu de grimpette comme on dit chez nous. On arrive au kilomètre un et hop virage à gauche dans les bois, les chemins se rétrécissent et plus on monte plus ces derniers se remplissent de racines et de cailloux. Après 3 kilomètres on arrive au-dessus de la première difficulté, et l’on profite des sentiers pour lancer la machine. Mais les chemins deviennent de plus en plus techniques avec des plus en plus de racines et de cailloux. On entame notre première descente et on entend au loin des détonations. Au fur et à mesure que les kilomètres défilent, les détonations deviennent de plus en plus fortes. On arrive au pied de cette première descente et on est face de notre ravitaillement (un peu avant le kilomètre
et à un stand de tir…. On aurait pu croire que les traileurs serviraient de cible, mais non… De là on redémarre vers le domaine de La Bresse et ses pistes de ski via des chemins larges jusqu’au kilomètre 16. Surprise, sur notre gauche un tremplin de saut à ski et le balisage qui nous indique qu’il faut le monter…. Une fois au-dessus, nous sommes repartis sur des chemins étroits devenant de plus en plus techniques et qui par moments étaient équipés de main-courante afin de pouvoir se tenir et ne pas tomber dans le vide. A partir du kilomètre 18, nous avons eu droit à une salade de cailloux et de racines tellement dense qu’il était par moments difficiles de courir. Et puis la descente finale commençait au kilomètre 21 avec des chemins tantôt plus larges, tantôt plus étroits mais toujours remplis de cailloux jusqu’au kilomètre 23 et ce dernier tronçon plat qui nous menait à la ligne d’arrivée. Sur le moment même, on s’est tous dit mais quel parcours de m… on ne le refera plus, et puis les minutes et heures passant, le syndrome du maso, bien connu de tous les coureurs, nous a repris et nous voilà près à recommencer l’aventure. Après l’effort, on est passé au réconfort avec un petit barbecue et toutes les accompagnements solides et liquides qui vont avec.
Vive le NAC.


Bravo à tous et vive le NAC!


